Tract de l’artiste français Gil Joseph Wolman intitulé “Motus” dans lequel il exprime sa méfiance pour les mots et son amour du cri : “Je préfère le cri et aux écrits il ne laisse pas de trace il est dangereux j’ai crié vive la à bas le libérez les et je recommencerai”. Wolman est l’un des quatre créateurs de l’Internationale lettriste et il est surtout connu pour ses mégapneumes : poésie du souffle d’où les phonèmes ont disparu. Il rédige, avec Debord, le Mode d’emploi du détournement en 1956 mais sera exclu du mouvement l’année suivante.
S.l., s.n., s.d. [1961] In-4, 1 f.