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Édition originale de ce traité dans lequel Cureau de La Chambre traite de la possibilité pour les animaux de penser. Cette polémique, débutée dans l’Antiquité, est ravivée par Descartes et son animal-machine dans son “Discours de la Méthode” (1637). En opposition avec lui, Cureau de La Chambre énonce sa thèse une première fois avec son “Quelle est la connaissance des bêtes et jusqu’où peut-elle aller ? “(1645). Pierre Chanet, médecin à la Rochelle en publie une réfutation : “De l’instinct et des connaissances des animaux” (1646) à laquelle Cureau de La Chambez répond ici (il cite son nom dans son avant-propos). Cureau reprend, un par un, les arguments de Chanet et y répond à partir de ses propres observations. Il en conclut que l’anima possède une certaine connaissance mais qu’elle n’égale pas celle de l’être humain en ce que l’animal ne peut raisonner de façon abstraite. L’ouvrage connut un certain succès avec notamment une traduction en anglais en 1657. La page de titre comporte la date de 1647 (corrigé à la main en 48) mais le privilège et l’achevé d’imprimer datent bien de 1648. Ex-dono à M. des Aubert [?]. Caillet, I, 2736 (cite l’édition de 1164) : “Ouvrage rare et d’un grand intérêt”; Damon, Les Corps immatériels, 1985, p. 54. Rare.

Paris, Pierre Rocolet, 1647 [1648]. In-4, [8]-30-[10]-390 pp., parchemin souple ivoire, tranchefile à passe, dos long, titre manuscrit au dos .

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