Seconde édition, la première mise dans le commerce. Quelques mois auparavant, l’ouvrage avait été publié par Perrin mais Gide trouva cette version fautive, la mit au pilon (excepté les exemplaires de presse qui avait déjà été envoyé) et fit publier la présente édition. Un des 20 exemplaires sur Japon, deuxième papier, cet exemplaire est enrichi d’un envoi autographe de Gide à André Walckenaer. Les deux hommes se sont rencontrés en 1889, lors d’un repas chez la tante de Gide, Claire Desmarets à laquelle Walckenaer était apparenté également, étant le neveu de son mari Guillaume Desmarets. Gide et Walckenaer seront amis jusqu’au décès de ce dernier et son nom apparaît régulièrement dans les journaux et la correspondance de l’auteur. Bel exemplaire en grand papier, parfaitement établi et orné d’un envoi à son parent et ami.
Paris, Librairie de l’Art indépendant, 1891. In-12, 288 pp., vélin ivoire signé [signature illisible], triple filet doré en encadrement sur les plats, dos lisse orné de doubles filets dorés, pièce de titre rouge.