Deuxième édition de la traduction française de cette oeuvre satirique dont l’originale en italien a paru en 1598. Elle est ornée d’une vignette gravée au titre. L’attribution de cet ouvrage est encore débattue, il se pourrait même qu’il soit l’oeuvre de plusieurs mains mais c’est les noms de Francesco Maria Vialardi et Tommaso Buoni qui reviennent le plus souvent. Il décrit une société avec ses propres statuts, sa hiérarchie et ses rites, de gens souhaitant s’enrichir par l’épargne. En réalité, il s’agit d’une caricature acide de l’avarice donnant divers conseils pour rogner ses dépenses au maximum. Ex-libris manuscrit au titre. Vicaire, Bibliographie gastronomique, 196; « Littérature facétieuse de la lésine », moliere.huma-num [en ligne].
Paris, Rolet Boutonné, 1618. In-12, [19]-374 ff., veau marbré brun, dos long orné de caissons dorés, pièce de titre rouge.
