Réimpression de l’édition originale, illustrée d’un frontispice, de 28 vignettes et 2 culs-de-lampe en noir de V. Foulquier. Un des 350 exemplaires sur vélin à la cuve. L’ouvrage comprend une préface de Francisque Sarcey et le bulletin de souscription de l’ouvrage, reproduisant les deux premières pages du IIIe chapitre, orné d’une composition en noir de Foulquier. Le texte a d’abord paru en 1839 puis est repris par Stendhal en 1841 mais on en lit généralement la première version. Il est remarqué par Balzac dans un long article qu’il publie dans La Revue parisienne du 25 septembre 1840. Il adresse même une lettre de félicitations à son auteur. Malgré cette publicité, le roman ne connaît pas un grand succès à sa parution. Il est l’apanage des Happy Few, pour reprendre l’épigraphe achevant le roman. Il sera redécouvert par les auteurs du XXe siècle dont Italo Calvino qui pensait qu’il était « le plus beau roman du monde ». Belle reliure signée. Vicaire, I, 459.
Paris, L. Conquet, 1883. 2 vol. in-8, XXIX-386 pp. 1 pl. + 432 pp., demi-maroquin à coins brun de P. Affolter, filets dorés sur les plats, dos long orné d’arabesques dorées, tranches dorées sur témoins, couverture conservée.
