Troisième édition française, la première traduite par Jean Rodolphe Frey des Landres. Bien que l’impératrice russe ait rédigé une trame de l’ouvrage en français, l’édition est traduite depuis l’allemand. L’édition originale en russe est la seule officielle. L’ouvrage sera également traduit en italien. Catherine II a largement plagié ce manifeste du “despotisme éclairé” de l’Esprit des lois de Montesquieu et du Traité des délits et des peines de Beccaria. Sa réception fut plutôt mitigée à cause de l’incapacité de la souveraine à faire mettre ses idées en action. Tampon ex-libris G.C. Quérard, I, 656 f.
Saint-Pétersbourg [Yverdon], s.n., 1769. In-12, 286 pp., basane marbrée havane, dos long orné de caissons dorés, tranches marbrées.