Édition originale de ce traité. Elle est illustrée de deux gravures non signées et de 2 fleurons de Tarsis, gravés par Tardieu. Elle est anonyme comme toute la trentaine d’ouvrages qu’elle rédigea, sans doute pour cacher son sexe. Ils abordent un large éventail de domaines comme la science, la morale, la fiction ou l’histoire. Elle traduisit également des ouvrages depuis l’anglais ou l’italien en y incorporant ses propres réflexions et corrigeant parfois les erreurs des auteurs originaux. Elle s’intéressa principalement à la chimie et d’anatomie mais ne néglige pas les arts et la littérature. Elle fréquenta nombre de scientifiques tels Macquer, Rouelle, Monnet ou encore Poulletier. Malgré l’oubli dans lequel elle tomba, elle fut l’une des femmes scientifiques importantes de son époque, comme Émilie du Châtelet ou encore Marie-Anne Pierrette Paulze Lavoisier. Cohen, 86; Bardez, « Au fil de ses ouvrages anonymes, Madame Thiroux dArconville, femme de lettres et chimiste éclairée » in Revue d’Histoire de la Pharmacie, 2009, pp. 255-266.
Londres, s.n., 1764. In-8, VIII-221 pp. 2 pl., veau marbré havane, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre.